Matos

Le bal des musettes

Traditionnellement, la musette est un accessoire qui servait aux bidasses à transporter des grenades, un litron et du pain. Elle fut immédiatement adoptée par les cyclistes du Tour. Elle est toujours utilisée dans le circuit pro par le dévoué camarade qui ravitaille son équipe en bidons et autres barres énergétiques. Plus légère et plus souples que la sacoche de coursier, elle est aussi plus fragile. Mais les musettes de mes amis de chez La Jefa & Sons, elles, sont très solides, durables et même hydrofuges selon les modèles. En plus, elles deviennent de plus en plus belles et pratiques. J’en ai même offert deux à ma chérie !

 

Vous avez sûrement remarqué que les hommes perdaient de plus en plus le monopole des deux roues.

Mon compte Insta grouille de filles toutes plus stylées les unes que les autres qui lèvent la roue de grosses cylindrées en Hongrie, sillonnent le périph au Japon accrochées à des Harley hors d’âge ou customisent des meules étranges dans un sous sol parisien. Même si cela me paraît dingue de devoir le rappeler au XXIème siècle, il reste tant de bastions machistes à conquérir. Mes copines deviennent monitrices de moto école, pilotes de course ou directrices commerciales de grosses concess. Ce n’est jamais gagné, et nous vivons en ce moment au niveau mondial un assaut réactionnaire contre des droits dont les principe, si ce n’est la mise en pratique, semblaient acquis haute lutte. Mais au moins, sur la route, c’est à peu près apaisé, et cela me fait du bien, cette remise en question de monopole de la testostérone et des blagues sexistes de bourrin sur deux roues.

Du côté de la petite reine, les femmes ne sont pas en reste. Sur la piste cyclable, je me fais déposer par des pelotons de gamines super lookées, avec leurs longues tresses et leurs tenues moulantes qui font corps avec de sublimes vélos en carbone. Elles sont souvent souriantes, et toujours déterminées. Elles me dépassent en rigolant et disent bonjour d’un petit signe de leurs mains gantées. Puis soudain elles disparaissent loin à l’horizon. Alors, je regarde les chiffres de la vitesse et du cardio affichés par mon ordinateur embarqué, et soudain je prend conscience de ma fragilité, et de la vivacité à jamais perdue de ma jeunesse. C’est un exercice d’humilité que je ne pouvais pas vraiment expérimenter à moto, bien calé sur la supériorité illusoire procurée par mes gros cubes. 

Ce genre de fille, même en pédalant à fond tu ne la rattrapes pas.

Je dois bien l’avouer, même si cela peut surprendre mes amis que ma fille traite de « boomers » : jamais je n’aurais cru un jour que la trace du bronzage de cuissard me paraîtrait plus sexy qu’un porte-jarretelle. Voyez le Tour de France des femmes : c’était tout simplement extraordinaire cette combattivité, quoi qu’en disent les grincheux.

Jambes de jeune cycliste réunionnaise.
Pour éviter un faux procès en sexisme, j’ai aussi affiché mes cannes, même si l’été ici ne fait que commencer et que je dois améliorer la trace du bronzage. Vous noterez au passage que je ne suis pas un vrai cycliste, puisque je ne me rase pas les gibolles.

Alors cet article vous concerne en grande partie, les filles, et vous allez comprendre pourquoi.

C’est d’ailleurs  ma chérie qui m’aura remis en selle, au propre comme au figuré, alors que j’arrivais à une période de ma vie d’homme où, las des épreuves, je n’avais plus rien à prouver ni à réprouver.

« Tu aimes le vélo ? » m’avait-elle demandé sur un ton mi indifférent, mi amusé, au début de notre rencontre.

« Faut voir », avais-je répondu avec une curiosité matinée de méfiance.

La suite, vous la connaissez si vous suivez un peu mes péripéties. Moins de moto, mais mieux. Du vélo vintage, du gravel, du Zwift et même du fat bike éléctrique ! Et surtout du vélo de route, beaucoup de vélo de route, avec de gros dénivelés (trois fois le Pic du Maïdo en un mois : vas-y Poupou!).

Piton Fougères. C’est beau hein? Mais pour arriver là, il y a des sections infernales à 21% où ta roue avant se lève toute seule.
Mo
Mon beau beach bike

Mes potes me retrouvent plus sur Strava que sur mon blog. J’ai déserté Facebook. Je poste sur Insta des chaussettes, des tasses de café et des gapettes. Je ne vois plus personne. Je ne me sens vraiment libre que sur deux roues : pas vous?

Elle m’a même fait faire du Velib : j’ai survécu ! Normal, j’avais ma super veste de chez les copains de KYTONE 🙂

La main sur la poignée ou les pieds sur les pédales, j’ai peu de temps libre. Mais je m’emploie à continuer à vous écrire.

Ce matin, par exemple, j’étais en danseuse à batailler dans une montée à 14 %. J’ai fait la sieste. Je me suis fait un expresso (un vrai de barista, pas le truc de Clooney). Et là, je me sens bien, et j’ai envie d’écrire.

Tout a commencé par une histoire de terrassement en fait. J’ai passé des vacances autarciques, à charrier au soleil des brouettes de gravier chez mes parents (7 tonnes très exactement) pour compenser les plats de ma chère maman et les litres de bons vins français.

Avant…
Après !

 Et chez Papa et Maman, j’en ai profité pour me faire livrer chez eux une boîte à air de 1100 BT Bulldog de 2001, un casque, des items de vélo vintage et … des musettes La Jefa & Sons !

Pour le casque, c’est là : 

Casque SMK Rétro Eldorado : la synthèse

Pour les musettes, sachez que j’ai déjà posté un commentaire sur ma super La Jefa & Sons kaki avec sa bandoulière en sangle de ceinture d’avion :

Ma musette La Jefa & Sons

J’avais bien insisté sur le fait que leurs sacs, directement inspirés de l’univers de la bicyclette classique, pouvaient tout aussi bien équiper les motards que les piétons.

Alors voici les deux modèles qui ont fait craquer ma jolie cycliste blonde :

Les créations girly de La Jefa & Sons

Vous remarquerez que ces modèles peuvent tout aussi bien êtres portés par un homme. Il n’y a pas que le cuir et les clous dans la vie (je me fais vieux, je vous dis). Elle ne quitte plus le rose. C’est la mode du tie & die, dans les cheveux, sur les jerseys de cyclistes, et sur les t-shirts des bombasses.

La musette bleue est sublime. Inspirée des techniques traditionnelles japonaises : pour un grand passionné de Honda, de Yamaha, de Seiko, de films de sabre et d’estampes du Mont Fuji, c’est du lourd.

De mon côté, je me suis pris une mini pochette. Elle fonctionne sur le même principe. Toujours une pression anti-corrosion pour fermer la besace, des matériaux de qualité premium, durables et pensés dans le respect de l’environnement. Tout est fait main dans l’atelier par une petite équipe d’artisans passionnés de cyclisme vintage et de beaux produits. Le must, c’est tout de même ce cordon qui permet de fixer la sacoche au buste sans qu’elle ne glisse sur le dos ou qu’elle ne se fasse tirer par un sale voleur.

Pour emporter le strict nécessaire
En plus, j’ai les pois du meilleur grimpeur !

Je ne quitte plus ma mini musette. Exhibée à moto ou en vélo, ou planquée sous mon bras comme un holster quand je prend l’avion, elle garde à l’abri papiers, CB et autres items obligés de l’homme post-moderne, sans pour autant sacrifier au douteux revival de la banane fluo.

Ma mini sacoche au resto à Venise, le long d’un canal. So glam !
Aux couleurs nationales, s’il vous plaît ! Mais il existe d’autres coloris.

Mon contact, c’est Maria, une interlocutrice hyper cool et professionnelle. L’un n’empêche pas l’autre, dans un monde productiviste où le fameux « Marché » recrache clients et employés comme de vulgaires pépins de pomme. Lors de nos dialogues sur Insta (@lajefa.velolove), Maria se plie toujours en quatre pour optimiser mes envois. Tout arrive toujours impeccablement emballé dans un joli papier craft avec une ficelle bien vintage, un mot gentil et un code promo pour la prochaine fois.

Maria, Mania, Mañka the first vice president and a chairman of a board in LJ&S.
La Vice-Présidente : Maria.

Allez vous balader sur leur site. Vous constaterez que leur matos, très pratique, donnera un sacré cachet à votre moto vintage, à votre vélo urbain, ou à votre petit corps de rêve lors de vos déplacements en deux roues ou au milieu des piétons. C’est pas du sponsoring. J’ai acheté mes items, comme d’habitude. Tout est donc abordable, malgré la qualité extra. Nous ne sommes pas sur une page d’influenceuse qui refourgue de la camelote commandée en Chine, ni dans un blog moto papier glaçant qui vous propose des collabs entre des voitures de sport et des montres de prestige. C’est juste que j’aime vous faire partager mes coups de cœur et, ce qui reste l’adn de Claymotorcycles depuis 2013 : promouvoir le travail des artisans qui se donnent du mal pour nous rendre la vie meilleure.

Si vous allez sur le site de La Jefa & Sons, vous verrez qu’ils ne cessent d’innover sans jamais renoncer à une qualité de travail et de matériaux des plus rigoureuses. La finition est tout simplement extraordinaire, pour des prix très raisonnables.

https://lajefaandsons.com/

 

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2 commentaires

  • Neyco

    😉 tout ce qui roule ou qui glisse me fait sentir libre !
    Ça fait plaisir de te lire !
    Et oui je confirme tu vois plus personne
    Moi je pensais avoir des Apero Clay et mon Keum qui me cris dessus toute ma viiiiie!! Mais bon maintenant je peux dire « dans le bon vieux temps » ! #cafeRacer#keum#clay#nickelmotodelenfer
    Pleines de Haches et de Tags!
    Continu de vibré avec ce que tu fais !

    • Clay

      comme tu as raison mon pote.
      Mais heureusement, la relève est assurée avec des passionnés comme toi qui sauront donner une suite à cette aventure, sur deux ou huit roues !
      Là je tape mon poste sur les motos de Bond chez Craig. Encore plus nostalgique, ah ! ah !
      Amitiés
      Clay

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