Veste moto camo
Certains affirment que la Troisième Guerre Mondiale a déjà commencé. J’hésite à me prononcer, vu qu’on entend ce refrain depuis les années 50. Ce dont je suis certain, par contre, c’est que circuler à moto en milieu urbain relève de plus en plus du parcours du combattant. A tout moment tu peux te faire sniper par une fourgonnette qui se lance dans un rond point sans regarder. Tu peux aussi te faire exploser par de jolies guérilleros qui ne t’ont pas vu parce qu’elles textaient en se maquillant au volant. J’ai une tactique intéressante qui consiste à me saper comme un tueur en série remixé avec un échappé de Mad Max. C’est marrant comme, soudain, les gens te voient et ont peur pour leur joli rétroviseur.
Dans cette optique, si j’ose dire, on peut favoriser le cuir, les clous et les chaînes. Mais parfois, j’aspire à entrer en communion avec mon environnement, tout en restant affreux. Affreux, mais stylé, hein ! C’est alors que je me glisse dans mon battle dress camouflé. Faire la guerre, c’est moche. Je préfère l’amour, les fleurs et la vitesse. Mais il faut bien l’avouer, les militaires ont des coupes sacrément stylées. Une bonne partie des uniformes nazis furent dessinés par Hugo Boss himself : le saviez-vous? Et je ne m’étendrais pas sur la classe des battle dress british ou des treillis des GI’s.
Pour le camouflage, il faut savoir que ces derniers y ont vite renoncé lors du débarquement en Normandie, quand ils se sont aperçus que les paras ss avaient déjà lancé la mode, ce qui occasionna pas mal de tirs fratricides. Quant à la motocyclette et à son usage militaire, je n’ai pas les compétences nécessaires pour en narrer l’histoire, mais le papa de Bob, un pote du Blog, était estafette motorisée sur les aéroports anglais durant la Seconde Guerre Mondiale. Et nous savons tous que, dans pas mal de villages, l’arrivée d’un side-car kaki était le signe avant coureur d’une libération…ou d’une agression imminente.
En bref, pour rouler en camouflage, il y a deux possibilités, et une règle d’or. Vous avez le choix entre le camouflage campagne et le camouflage urbain.
Et la règle d’or : pas de treillis assorti pour le bas ! Le total look, c’est bon pour Action Man, ok?
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Ensuite, pour la veste, il y a deux solutions: le bon vieux surplus et pas mal d’huile de coude, ou la commande en ligne, avec un produit spécialement pensé pour nous les motards caméléons.
Pour le kaki, je suis tombé raide dingue amoureux de cette veste de combat qui pendait sur cintre avec une étiquette indiquant 35 euros. Quand j’ai vu les coudières avec la poche scratchée, j’ai immédiatement pensé à mes protections Furygan.
L’avantage d’avoir fait son service national dans la Royale, c’est que je sais coudre ! Alors avec une poche scratchée, on peut facilement fixer la dorsale. Et en décousant un peu la séparation de la poche-gibecière dans le bas des reins, la grosse plaque high tech s’est glissée toute seule !
Et hop ! En plus, il y a des zips partout pour bien aérer les aisselles en été !
Pour la version urbaine, je suis tombé amoureux, là aussi, en surfant sur Rock a Gogo, mon site fétiche.
La douane se plante une fois sur deux. Pour ma veste Harrington, j’ai payé la TVA et l’octroi de mer.
Là, j’ai dégainé la CB, mais l’employée de la Poste m’a dit que c’était ok. J’ai donc payé mon blouson 124 euros, avec 15 euros de port et quelques babioles que j’avais commandées en plus. Au final, j’ai payé moins cher que si je résidais en France métro. Pour une fois ! On ne va pas bouder notre plaisir 🙂
Cette veste est très confortable. J’ai appliqué les mesures et les tailles proposées par le site et c’est juste parfait. Le tissu est étudié pour garder la température corporelle tout en étant respirant. Il bénéficie d’un traitement hydrofuge que je n’ai pas eu l’occasion de tester pour l’instant.
Bonne route les amis ! Moi je vous laisse : j’ai prévu une sortie avec des spetsnaz.
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3 commentaires
Koichi
Good style Good model Clay!!!!!
Koichi
Good style Good model Clay!!!!!!
Clay
Ah ! Ah ! Thank you Bro 😉