Masque moto vintage teinté jaune
Encore un post sur un masque moto vintage ? Les copains et autres habitués du blog l’auront sûrement remarqué. Depuis quelques semaines, il y a comme un flottement du côté de Claymotorcycles. De suite je vous rassure. Je continue à piloter mes meules tous les jours. J’ai toujours cette excitation intime et discrète quand je donne un coup de kick ou que je tourne la poignée.
Bien sûr, les affreuse qui dorment assis dans leur caisse ne nous donnent aucun répit. Bien sûr, les lois françaises encore plus motophobes que les normes européennes m’empêchent de trouver le sommeil. Et je sais qu’ils nous poussent à la moto électrique pour ensuite l’interdire et nous obliger à rouler en Bollorémobile. Mais ce n’est pas cela. Je n’ai pas le blues.
Au contraire, j’ai vraiment envie de déchirer. Seulement voilà. C’est bientôt les 3 ans du blog. On tient la route. C’est chouette. Faut fêter ça. Mais comment ?
Quel évènement créer sans tomber dans la banalité. Des meules sur des palettes, avec un tatoueur, un barbier et un stand de peinture sur casque ? Partout la meule de caractère a tellement réussi qu’elle est peu à peu phagocytée par l’industrie. C’est ainsi. Autrefois, le rock, le punk et le rap voulaient tout casser. Désormais on écrit des thèses dessus et c’est diffusé dans les ascenseurs et les hypermarchés. La moto rebelle est devenue un sport de riches et un support marketing.
Pourtant ne sombrons pas dans la déprime. J’ai des copains qui fabriquent une moto de A à Z le weekend dans leur garage et qui bossent H 24 le reste du temps. J’en ai d’autres qui s’enferment la nuit pour créer des logos, des décos et du cuir. J’ai aussi des potes qui se font voler leur moto. Ils ont bossé dur pour se la payer. Ils la retrouvent brulée dans un fossé. L’assurance ne leur donnera même pas de quoi se payer la même. J’en ai encore d’autres qui appartiennent à des MC pas vraiment poseurs. Bref, on survit ensemble dans nos tribus respectives. Et on tient le choc, et même on s’amuse pas mal.
Tout ça pour vous dire que c’est dur de faire bouger les choses. A la Réunion, si tu veux organiser la Punk’s peak ou Glemseck, c’est considéré comme de la pousse. Les circuits ne sont pas adaptés à la moto. La solution des autorités ? Installer des radars. Autour de moi, les brotherhood se dissolvent, et, après deux semaines à bosser et à aider sur une perf d’art contemporain, j’ai eu la flemme de me taper la route pour aller voir les vieilles motos à l’Entre-Deux. Que reste-t-il alors ? Organiser un apéro. Les potes le réclament il est vrai. Et bien sûr, onen fera cette année. Mais pour l’anniv du blog, je cherche une tite formule bien cool.
Faut que je trouve un truc. Un truc peinard. Pour les motards vraiment cools. Alors je cherche. Je gamberge. Je me recentre sur les activités que je maîtrise à peu près. Rouler tous les jours. Ecrire des textes sur la moto. Dialoguer avec des artisans géniaux et des préparateurs à l’autre bout du monde. Et, surtout, rencontrer des motard en bas de chez moi au feu rouge, et parler de leur drôle de machine. Ah oui, c’est ça que je préfère.
Surtout, on ne va pas se plaindre et grossir la cohorte des gens qui voient tout en noir. Quelle chance de rider ces routes magnifiques ! Le blog tourne grâce à vous. Pas d’assoce, pas de sponsors, ni de bannières. Je suis libre. Le peu de pognon gagné avec les t-shirts et les stickers que je désigne, on le réinvestit pour créer à nouveau d’autres goodies et continuer à pratiquer un journalisme d’amateur éclairé, en freestyle. Presque pas à perte, et ce n’est pas donné à tout le monde. Et c’est encore grâce à vous.
Alors, en attendant d’avoir trouvé la voie, je continue à faire ce que je sais faire : vous proposer de petits plans sympas.
Ces bonnes petites googles, on les trouve aisément en noir dans les surplus ou les shops. C’est le prix d’attaque. Un modèle très répandu qu’on connait tous. Mais avec son cuir clair et ses verres jaunes pour la conduite nocturne.
Il n’est pas recommandé de les porter au soleil. Mieux vaut alors les garder en visière sur le casque et porter de bonnes vieilles Wayfarer. Mais dès que le jour tombe, et à la Réunion il tombe vite, et en France métro il va tomber de plus en plus vite, là c’est le prodige. On voit super clair, comme en plein jour. Enfin, dans la nuit noire, la route change et devient belle : les phares des caisseux n’éblouissent plus, et on a l’impression de rouler comme dans les années 70-80, quand Papa te ramenait de chez Mamie le dimanche soir.
Pour le prix, c’est un peu de la gaudriole. Sur Discobole, c’est 29 euros. La dispo varie, mais on les trouve sur d’autres sites également.
Les coutures sont impeccables et l’ensemble est léger mais solide.
Alors bientôt, nous verrons tous la vie en jaune et nous fêterons tous ensemble les 3 ans de Claymotorcycles.com !
Alors, elle est pas belle la vie en jaune?
Suivez-nous: