Téléphone au guidon avec Shapeheart
Mon tel est irrésistiblement attiré par mon guidon de moto/vélo avec Shapeheart.
Un bon vieux test matos : ça faisait longtemps ! Aujourd’hui c’est mon Shapeheart. Comment accéder à son téléphone en roulant tout en restant dans la légalité et sans qu’il ne s’envole, perdu dans un fossé ou écrasé sur le bitume ? Il y a quelques années, j’aurais balayé cette question d’un méprisant revers de main gantée. Mais la circulation sur deux roues a changé à l’extrême, comme tu peux le remarquer tous les jours, au milieu de la folie ambiante, ou dans la quiétude d’une sortie dans la nature sauvage.
Autrefois, la moto était pour moi le meilleur moyen de rompre avec la bêtise humaine et de me retrouver un peu seul avec ma machine. Les types en scooters qui gardaient un œil sur la route et l’autre sur leur main serrée sur leur smartphone me faisaient vraiment pitié.
Mais j’utilisais quotidiennement ma bécane pour aller travailler. Parfois j’avais des missions (pourtant je ne travaille pas au Bureau des Légendes) à l’autre bout de l’île. Je me faufilais au milieu des caisseux vers des bleds paumés à l’autre bout de l’île, ou dans des rues avec des numéros invisibles. Et alors commençait la galère. Demander son chemin à un vieux qui me répond gentiment mais que je n’entends pas derrière mon intégral. Descendre de la bécane, retirer mon casque et faire fuir un collégien qui me hurle que ses parents lui défendent de parler aux étrangers. Me résigner à enlever mes gants, ouvrir Waze, de préférence sous la pluie, et tenter de découvrir le point de rendez-vous avant de remettre mon équipement, de me remettre en route et de me paumer à nouveau. Répéter les trois opérations.
De plus, j’ai une nouvelle vie sur la route. Ma passion pour le vélo sportif n’a cessé de croître au point de devenir obsessionnelle et de faire de moi cet athlète dont tu peux contempler les merveilleux mollets sous le regard jaloux de ton compagnon, lorsque vous emmenez les enfants en pique-nique à plus de 800 m d’altitude.
Mais quand je voulais accéder à mes informations sur Strava, ou me localiser avec Géovélo, je devais trouver mon téléphone dans la poche arrière de mon jersey tout en roulant. Le téléphone refusait de s’allumer car il était couvert de transpiration, tout comme mes doigts. Alors je devais m’extirper de mes pédales, trouver un coin à l’ombre, attraper un rhume et repartir en pleurant.
Bref, je me suis résolu à acheter ce truc :
C’était moche, mon téléphone était exposé aux intempéries, et les touches étaient occultées par des bouts de caoutchouc épais. Le tout servi par l’ergonomie d’un ordinateur de l’ère soviétique.
Mais avec le nouveau système que je teste depuis quelques mois, je suis en mesure de réconcilier motards et cyclistes. Et si, comme moi, tu pratiques les deux disciplines, tu sais que c’est un peu la mission impossible.
Shapeheart est un système français (cocorico) créé par des jeunes (faut aider la jeunesse créative, dans ce monde gouverné par de vieux boomers aigris) qui met ton tel à l’abri sous le néoprène. Surfer et kayakiste, j’ai une solide confiance dans les propriétés hydrofuges de ce matériau. Mais comment fixer la chose sur mon guidon ou sur mon cintre ? Tu peux dire adieux à tous les trucs chinois qui prennent une heure à visser et qui font transforment ton chopper en tas de boue et ton vélo comp carbone en jouet pour enfants. J’ai reçu ce matos très rapidement et bien emballé, proposé dans une boîte avec des explications très claires, le tout livré avec une jolie housse de transport.
Là c’est juste du caoutchouc élastique amovible qui, en deux secondes te permet de fixer un aimant. Un aimant ? Mais je veux tuer ton Iphone à whatmille ? Non. Cet aimant ne peut en rien affecter la santé de ton tel. Tu ne me crois pas ? Va lire les explications là :
Et cet aimant a la puissance d’un mammouth et la force d’attraction d’une meute de playmates qui fêteraient un enterrement de vie de jeune fille ! C’est bien simple : quand j’ai soulevé le tout, c’est mon vélo qui est venu avec! C’est cela qui est trop cool. J’ai testé le truc à fond la caisse en VFR, pépère en V Twin, ou en descente du Maïdo à vélo, et en vélo taf dans les ornières de la route, et jamais le Shapeheart n’a lâché mon vieux Huawei P20 (je sais, c’est mon côté « décroissance »). Ah oui, j’oubliai : il y a des tailles de housses adaptées à tous les types de phones. Pour les motards et les cyclistes qui préfèrent un accès direct à leur coque de protection, ils ont une plaque métallique adhésive à fixer derrière pour moins de 10 balles.
Ce qui est cool désormais à moto : j’ai accès à Waze en direct live en un coup d’œil. Finie la galère ! Je me gare en ville ? Pas besoin de retirer le tel du dispositif : il vient d’un coup sec dans sa housse aimantée. Si je veux me la péter et prendre des photos de ma meule, je retire l’aimant en une seconde. Et si je veux le brancher sur mon chargeur d’appoint, il y a une petite fente spéciale en bas.
Ce qui est cool à vélo : je peux lui installer mon Shapeheart moto. C’est adaptable. Comme je suis maniaque, j’en ai un pour le guidon moto et un pour le cintre vélo. Un shapeheat ne coûte pas cher, pour un top rapport qualité/prix, et au regard des services qu’il me rend. On est à moins de 30 balles. Et désormais, j’ai accès à toutes mes performances en direct ! Concrètement, quand j’attaque un segment, je vois mon ancien record apparaître sur le Strava et je peux soutenir l’effort pour le battre en temps réel. Bon, la plupart du temps, je dois avouer que je vois ma jeunesse me distancer et filer au loin sous mes yeux, ah ! Ah ! Je me paye même le luxe d’écouter ma playlist préférée, puisque mon téléphone est juste sous mon nez. Je peux aussi bien le mettre à la verticale qu’à l’horizontale. Et pour les cyclistes qui n’ont pas de Garmin, il suffit d’un capteur ou d’une montre connectée pour voir ses BPM et ne pas tomber raide d’une crise cardiaque. Et oui, pour une fois que le téléphone en deux roue speut te sauver la vie !
Pour le vélo taf, je n’en ai pas vraiment besoin, car je connais le chemin par cœur.
Je l’ai aussi testé en Gravel, et les potes VTTistes étaient jaloux. Le téléphone reste en place dans les sentiers les plus affreux pour les genoux.
Mais pour pédaler dans mon salon sur Zwift, là c’est une autre affaire. Je peux envoyer des Ride-on sans faire tomber mon téléphone et en restant concentré sur l’écran de mon ordi. En revanche, n’essaye pas de m’appeler pour autant. C’est un principe : je ne téléphone jamais en deux roues, même dans mon salon ! Qu’on me fiche la paix oui !
Pour finir, un grand merci à Owen, le Responsable Marketing Client, un gars d’une patience infinie qui a gentiment répondu à toutes mes questions. Ils répondra aux vôtres, si vous en avez encore malgré ce brillant article.
Pour visiter le site de Shapeheart, c’est là : https://www.shapeheart.com/
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