Sous le casque

L’invention du paysage et la philosophie de la coolitude

Bonjour la compagnie!

Me voici sous vos yeux surpris mais légitimement méfiants, après une énième longue absence loin de mon blog. Il est toujours là dans un coin de ma tête, comme un vieux sac à dos dans un coin de l’atelier, qui ne demande qu’à reprendre la route. Et ces derniers temps, j’ai reçu pas mal de messages oraux ou écrits que j’ai interprétés comme autant de signes. Il y aurait, paraît-il,  encore des humains pour prendre le temps de lire ma prose. Cela m’a donc fait plaisir de tenter de vous faire plaisir à nouveau. Lire en ligne des articles gratuits et indépendants plutôt que de scroller compulsivement comme des ados dépressifs sur Tik Tok est un luxe que vous méritez et que je peux me permettre de vous offrir. Alors pourquoi se priver?

La philo du rétro

 

Comme d’habitude, j’ai choisi de partager avec vous mes passions. Quand on roule à moto ou à vélo, il y a deux types de pilotes. ceux qui filent dans un décor et ceux qui regardent le paysage. Généralement, être passager, c’est se plaindre de ne pas avoir le temps de contempler le paysage. Le pilote, de son côté, concentré sur sa route et ses compteurs, rétorquera qu’on n’est pas venu ici pour cueillir des pâquerettes et qu’à trop fixer le décor, on finira dedans. Je vais ici m’employer à réconcilier tout le monde. Je prouverai dans ces lignes que les polémiques sont lancées pour occuper les abrutis et que le sage, lassé de voir défiler décors et vidéos, sait s’arrêter pour prendre une véritable photographie, voire, tout simplement, pour regarder. Etre cool, ce n’est pas systématiquement foncer droit devant sans se retourner. Etre cool, c’est savoir s’arrêter. Arrêt sur image donc.

La coolitude tu cultiveras

Nous vivons une époque formidable.

Définition : « Formidable » : « qui inspire la crainte » (c’est assez justifié), « de très grande puissance » (cela reste à voir), « excellent » (permettez moi d’en douter).  Sonny Barger, s’il revenait poser sa béquille en marche arrière le long d’un trottoir (toujours face à la route en cas d’urgence) , découvrirait en vitrine des Harley électriques avec des feux à leds. Louison Bobet, ressuscité sur un bon vieux cadre en acier, serait dépassé dans les bosses par des barbus en trottinette. Alors oui, il est bon parfois de poser la bécane sur le bord de la route pour faire le point. C’est ce que j’ai fait, une fois de plus. Finis les posts, délaissée l’écriture. Ce blog n’est plus tout jeune lui non plus. Fondé en 2013, il aura absorbé une bonne partie de ma fougue de jeunesse. J’avais tant de choses à dire. Des choses à prouver surtout je pense. J’ai monté tant de motos, de carénages, de moteurs, de dérailleurs, de cols et de plans foireux. En thermique, avec assistance, à la force du mollet,  mais toujours sur deux roues. Et si cette obsession de la route n’avait été qu’une fuite en avant? Pour ne pas vieillir idiot, il faut savoir se remettre en question.

Elle est pas belle la vie en sens interdit ?

Tel Zarathoustra en haut de sa montagne, ou Tortue Géniale sur son île, j’ai pas mal gambergé. Je me suis pas mal abandonné dans le boulot. Cela m’a offert mon lot d’accomplissements et mais aussi de bonnes pelletées de m….euh, de frustrations. On est souvent amenés à rencontrer des cons professionnels. Des petits chefs à coups de trique, des usagers moyens détraqués, et autres médiocres collègues étriqués. Faire avec est une chose. Se retenir de ne pas leur voler dans les plumes en est une autre. Cependant il ne faut pas. Quand j’étais gamin, on tombait la veste et ça se réglait très vite. De nos jours, tout le monde filme tout le monde et le gars qui t’a provoqué n’attend que cela pour foncer poser une ITT. Alors, à force de faire d’erreurs et de tâtonnements, j’ai conçu un petit guide mental de survie en milieu professionnel. Je vais vous l’épargner aujourd’hui car « nous ne sommes pas venus ici pour souffrir, ok? ». Vous remarquerez que je mets des guillemets à la formule, car j’ai récemment appris que la jeune femme qui avait autrefois lancé la boutade avait déposé un copyright. Une époque formidable je vous dit. Sachez cependant que cette sagesse du taf m’est venue, aussi bien de la lecture des philosophes stoïcien que de mon expérience de pilote de deux roues. J’ai appris d’Epictète que je devais m’impliquer dans ce qui dépendait de moi, pour l’essentiel mes réactions et mes actions, et me foutre comme d’une guigne des conneries des autres et de la météo, lesquelles ne dépendent pas de moi. Et de la folie routière généralisée, j’ai appris que j’étais fragile, mortel, que les gens étaient faillibles, que je n’y pouvais rien, et que mes doigts d’honneurs ne feraient qu’envenimer la situation. Mention spéciale à Keanu Reeves, motard et philosophe pour sa synthèse : « J’en suis arrivé à un stade de ma vie où je reste en dehors des débats. Même si tu dis que 1 et 1 font 5. Tu as raison. amuse toi bien. » J’ai donc généralisé tout cela aux prises de tête polarisées colportées par les chaines d’info en continu et dupliquées en ligne par les rageux, les trolls et autres politiciens clivés. Cela ne m’intéresse pas. Ce n’est pas cool du tout.

 

Si Keanu le dit, c’est que c’est vrai. De toute façon je préfère ne pas en discuter

Vous le savez bien : ce qui nous as toujours intéressés, c’est le subtil art d’être cool. Etre cool, c’est une attitude tellement méditée par la sagesse et entrainée par les embûches qu’elle est devenue naturelle. On ne nait pas cool. On le devient. Etre cool, c’est un détachement qui permet de s’impliquer tranquillement dans ce qui compte vraiment dans la vie. Dans le milieu de la moto vintage, on a coutume de vénérer l’iconique Steve Mac Queen, proclamé « King of cool ». Une espèce de gentleman américain brutal mais séduisant. J’ai adoré ses films avec lesquels j’ai grandi. Plus tard, j’ai découvert que c’était un pilote furieux et cela m’a inspiré. Mais plus récemment, j’ai appris qu’il battait ses femmes comme du plâtre. Un gars cool doit avoir un fond de sauvagerie. Elle doit s’exprimer sur la route, face aux éléments déchainés. Mais il ne saurait être méchant avec sa chérie, pas vrai?

Le King of Cool, c’est moi!
Bradoupitou et son T shirt culte

Non. Je trouve que le Brad de Tarantino dans Once upon a time in Hollywwood s’approche assez de ce que peut être un type cool. Il y a cette force naturelle, cette nonchalance, cette gentillesse mais aussi cette spontanéité qui fleurte parfois avec la connerie. Peut-être que seuls les personnages de fiction parviennent à être cools. Nous , on essaye, et c’est déjà pas si mal. Et le rapport avec le paysage alors? Restons cools. J’y viens.

Rage road et réseaux polarisés

En gros l’idée est la suivante. Quand j’ai commencé la moto dans les années 80, c’est parce que c’était cool. Les motards faisaient un peu peur et ils étaient trop cools. L’équipée sauvage, Easy Rider, Mad Max : la liberté. Personne ne savait où j’étais pendant des heures. Mon seul souci c’était d’avoir un peu d’argent pour me payer l’huile et l’essence. Je me baladais nez au vent. Seul ou avec des potes. On s’arrêtait chez Karim pour trafiquer un peu les bécanes. On faisait les cons sur des terrains vagues ou dans la forêt. Les routes étaient plutôt désertes et les flics s’en foutaient de nous. Je n’ai pas signé pour les bouchons, les gens qui téléphonent au volant et les trompettes qui se croient au moto GP le dimanche.

De nos jours c’est différent. Les motards ne sortent plus sans une Go Pro fixée au casque. Cela permet de documenter les accidents en cas de litige. Mais vous avez aussi déjà vu ces vidéos POV avec voix de synthèse débile et commentaires geignards sur nos droits bafoués par les autres usagers. Et ça marche ! Les gens n’écoutent pas les conseils de Keanu Reeves et s’engueulent dans les commentaires. L’algorithme est conçu pour cela. Sans aucune modération, cela finit toujours par des insultes. Comme sur la route, mais en plus lâche. Qui peut prétendre honnêtement découvrir grâce à cela que la route est potentiellement dangereuse?  C’est pareil chez les cyclistes, les caisseux, les routiers et tout ce qui roule, marche, rampe ou vole. Tout le monde filme tout le monde, fait la leçon et souhaite la mort à autrui. L’autre devient une catégorie à abattre. Sur la route et sur les réseaux, tout le monde tape sur tout le monde et sans modération. Je traverse la chaussée à pied au péril de ma vie (vous avez remarqué que, de nos jours, on dit « merci » aux voitures qui nous laissent traverser dans les clous au bonhomme vert?) , je fais du vélo désormais « musculaire » pour le sport et assisté pour le taf, j’aime les vieilles motos pas aux normes et je me déplace parfois en pick up diesel; parfois, ma chérie me balade en Fiat 500 électrique.  Alors je fais comment pour choisir mon camp? Et qui suis-je pour donner aux autres des leçons de code? Et je ne fais jamais de connerie moi? 

Mais il y a aussi des motards et des cyclistes qui filment pour montrer leurs exploits ou des sorties magnifiques. Ok c’est souvent du marketing, mais  là, soyons honnêtes. Quand c’est beau et bien monté, ça donne diablement envie de sortir. C’est stimulant. Moi le premier, j’en ai tourné des kilomètres. J’ai inondé ma chaine YouTube en mon temps et ensuite j’ai continué sur Instagram avec le cyclisme. Faire le montage, choisir la musique. C’est créatif. J’ai même un mini drone suiveur avec moi dans la poche arrière du jersey. Rappelez vous l’époque des énormes caméscopes VHS. C’est quand même autre chose maintenant non? Certes il y a des effets pervers. Peu à peu j’ai commencé à me lasser de ces films. Je me suis concentré sur la photo. Je vais vous raconter ça.

https://youtu.be/tX8oW2aB-SU?si=YtMBobeyXLSBRzHM

L’invention du paysage

En histoire des arts, le paysage est un sacré concept. On parle même d’invention du paysage. L’idée, c’est que ces images qui nous paraissent naturelles sont en réalité techniques et  culturelles. Longtemps, les artistes n’en avaient rien à cirer du paysage.

St Jean de la coule douce à Padmos dans ce décor pas du tout mis en scène

Au 17eme siècle, une rock star comme Poussin a peint des tonnes de feuillages, de temples en ruine, de montagnes, de rivières et de cieux enuagés. Pourtant, Poussin travaillait des heures enfermé dans son atelier avec ses assistants. Son expertise, c’était de mettre en scène des personnages mythologiques ou bibliques. Il sont toujours au centre de l’œuvre. Tout autour, on a une nature idéalisée et stéréotypée pour mettre en valeur la scène. Ce n’est pas un paysage. C’est un décor. Certains peintres arondissaient même les fins de mois en réalisant des décors de théâtre. Les jardins de Versailles ne sont en rien un paysage naturel, mais un décor complètement artificiel où on a développé une débauche de technologie pour amener de l’eau dans des fontaines mettant en scène le roi et sa cour au milieu de bosquets taillés et de grottes maçonnées. Mais le paysage alors?

Décor
Paysage

Le paysage, c’est la nature qui devient le personnage principal. Il y a parfois des humains, mais ce ne sont que de frêles silhouettes qui ne sont là que pour l’échelle et pour révéler la force sublime de la nature. Songez aux arbres de Corot. Bien entendu, je vous parle là de l’art occidental. Les japonais avaient découvert tout ceci bien avant les peintres bourgeois du 19eme siècle, lesquels collectionnaient d’ailleurs leurs estampes. Ajoutez la voie ferrée, le tube de peinture industrielle, enlevez le cadre pour ne garder que la toile et vous avez les impressionnistes. On dit souvent que ce sont les peintres français et anglais qui ont appris aux allemands à voir la Vallée du Rhin. Les teutons vivaient dedans et n’en avaient cure. C’est l’étranger qui passe, lève le menton et s’extasie devant le panorama. Il isole mentalement le champ et choisit de ne pas montrer le reste. Il donne à voir ce que tout le monde avait pourtant sous les yeux, mais qui restait noyé dans le décor de la routine quotidienne. Il invente le paysage.

Vous me suivez? Quand vous enchainez les virages de montagne à vélo ou à moto, vous accédez à des paysages uniques. Les voitures ne peuvent pas toujours y aller. Et puis vous, vous sentez les parfums, vous sentez le vent sur votre poitrine et les ornières sous vos roues. Le paysage n’existe pas en soi. Il apparaît à notre goût. Et c’est là que cela devient cool. Quand je m’arrête, que je me dis que je ne suis pas si pressé que cela. Et que les performances, la moyenne, la vitesse, à mon âge, ce n’est pas bien important. Et j’écoute le petit ruisseau au loin. Et je laisse mon regard se perdre à l’infini. Une bonne bouffée d’air. Quelle chance. Quel privilège. Je pourrais bien mourir là. Net. Ce serait adéquat. Mais ce ne serait pas cool. Alors je prends une autre respiration. Et là, soudain, j’ai envie de prendre une photo. Pas un selfie, hein. Une photographie. Etymologiquement, « photographier », en Grec, cela signifie « écrire avec la lumière ». Poétique pas vrai? Et « poésie », toujours en Grec, cela veut dire « création ». Voilà ! Les gens ne postent plus de photos sur Insta. Plus personne ne les regarde. Quelques influenceurs postent à des cadences infernales des heures de petits films. Ce n’est même plus monté. Juste du direct. Vous pouvez les voir dans la rue parler à leur perche comme si vous n’étiez pas là. Vous, comme les monuments ou la mer autour, vous faites juste partie du décor mettant en scène leur ego. Et la majorité de ceux qui les suivent ne postent jamais rien. Trop honte. Trop « gênant » comme ils disent. La peur de la critique surtout. Soyons insipides, invisibles, transparents, cachés. Mais surtout regardons la vie fantasmée des autres par la petite fenêtre. Dans Surveiller et punir, Foucault (le philosophe chauve, pas le présentateur des Miss) étudiait le Panoptique de Bentham (un autre philosophe) et nous prévoyait un avenir où tout le monde contrôlerait et surveillerait tout le monde : à l’école, à l’hôpital, à l’armée et, cela semble plus évident : en prison. Plutôt bien vu, non? Mais il n’aurait pas pu imaginer qu’on le ferait tous bénévolement au quotidien.

Quand je pense qu’il va falloir redescendre tout ça sans snowboard
Moi aussi, je peux le faire avec mon Claymobil !

Si vous prenez Le Voyageur contemplant une mer de nuages de Caspar David Friedrich, vous avec déjà en germe l’essence de la photo. Ce n’est pas un selfie car il a peint son personnage de dos. Cela nous permet de nous identifier au personnage qui contemple la nature. Face aux nuages, Caspar songeait à la mort tragique de son frère noyé dans un lac gelé dans son enfance. Mais en nous donnant à voir plus loin que sa triste biographie, il nous invite à ressentir le frisson métaphysique du paysage sublime. Et, si vous avez révisé le bac philo, vous savez bien que le sublime, dans la Critique de la Faculté de Juger  de Kant, c’est la nature dont la puissance sourde me captive alors qu’elle pourrait me défoncer. L’époque n’est pas formidable. C’est la nature qui l’est réellement. Et voilà pourquoi j’en ai marre de l’algorithme qui m’enchaine à une succession de petits clips faussement appelés « réels ». Je préfère contempler une belle photo. C’est plus cool. je ne parle pas de mitrailler des sites envahis par le surtourisme. Les gens font la queue pour avoir « leur » photo et surtout pour filmer un endroit « instagramable ». Chacun son tour, tous et tout pareil. Ils découvrent un site. Ils filment le paysage. Tout le monde vient filmer à son tour. Et cela devient un décor de plus. Au Cap de Bon Espérance, en Afrique du Sud, pour faire plaisir, j’ai accepté de faire la queue pour être pris en photo (remarquez la nuance de « capture » et de « prisonnier » dans cette expression « pris » en photo) devant le panneau indiquant l’extrémité du continent. Souffrance. J’étais mieux, un peu à l’écart du parking plein de bus, à savourer ce paysage incroyable.

L’auteur, au bout du bout de sa life. Ça c’est dans le champ. Hors champ, en face, imaginez une queue de plus de 50 personnes

Quand tu es juste au bon endroit au bon moment et que tu es le seul à voir tout rouge

Le deux roues et la photo : éloge de la simplicité

En effet, je vous parle de tenter d’immortaliser de beaux et bons moments. Pour moi. J’aime ensuite pouvoir les retravailler. Autrefois je faisais tout cela dans mon labo argentique. Je l’ai même fait avec de la peinture et de la sculpture. Aujourd’hui je m’amuse avec les filtres, les gommes magiques et le recadrage. Ne garder que les photos essentielles. Pas les trucs qu’on a à peine pris le temps de voir tant on shoote. Et, tout logiquement, photographier peu. La photo doit devenir un acte essentiel. Et ensuite la partager en ligne avec d’autres passionnés. Et s’extasier devant le travail et le génie de leurs photos. C’est possible à notre époque. Tout n’est pas si nul.

 

Toujours dans cette démarche de simplicité (je n’ai pas dit de facilité), j’ai commencé à me tourner vers des appareils moins techniques, avec un grain un peu désuet. Pour retrouver le plaisir que j’avais, gamin, à m’investir tout entier dans la tension du déclencheur pour ne découvrir le résultat, pour le meilleur comme pour le pire, que bien plus tard. Alors j’ai commencé à tester des jouets pour enfants très bon marché. Des trucs faits en Chine, je sais. Pas besoin de venir me saouler avec mon empreinte carbone ou mon absence de conscience politique. Je vais au boulot en vélo tous les jours par tous les temps, je m’investis une fois par semaine dans un travail social et aussi relisez Keanu Reeves. Bref, j’ai trouvé le graal avec un petit bijou numérique inspiré du mythique Rolleiflex à double optique. C’est un bel objet. Je l’ouvre et le déplie. Il est long à s’allumer. Je vise en regardant le sol. J’ajuste la netteté et je déclenche. Il répond lentement. Rafales interdites. De retour chez moi, j’extirpe la mini carte SD, je l’insère dans mon ordinateur. Et là je peux décider de garder deux ou trois prises par sortie. Je peux retravailler un peu certains détails. Cet appareil capture la lumière nocturne comme mon pourtant excellent Google Pixel Pro ne peut pas le faire. Un miracle. Et ce grain pauvre en pixels qui me rappelle les photos de mon enfance. Certains endroits où je vais ne risquent pas d’être envahis de sitôt. Pour y accéder en vélo, il faut un sacré entrainement et un mental d’acier. Même à moto c’est dur, voire carrément dangereux si on n’est pas un pilote aguerri.

Après, je peux vous confier le secret ultime. Souvent, je m’arrête, je contemple. Alors je me maudis de ne pas avoir emporté un appareil photo. Et là, je me dis que c’est peut-être mieux ainsi.

Trop cool de vous avoir retrouvé les amis!

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Clay

View Comments

  • Salut copain
    heureux de te relire !!!!! Welcome back
    franchement j'ai pas tout lu, mais dans ce que j'ai lu, j'adhère à 100%
    et vive KEANU !!!!!!

    à bientot sur la route (avec ou sans moteur)

    SYLVAIN

  • Trop cool effectivement de te relire !
    Une première lecture un peu rapide mais je vais m'y recoller dès que possible.
    En tout cas rien que le survol de ces lignes me fait déjà planer.
    Quel bonheur un peu de sincérité sans forcément un débat !
    Bravo

  • Toujours un plaisir de te lire, mon copain.
    Une prise de recul bien salutaire en ce moment.

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Clay

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