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Black Bart's gravure d'art à la Réunion - Claymotorcycles
Un graveur moto à la Réunion ! C’est la belle histoire d’une danseuse de ballet partie de la Réunion pour l’Australie et qui vient tout juste de revenir sur notre île avec un petit garçon et aussi avec Calvin, son papa, le gars dont nous avions vraiment besoin ici. / This is the nice story of a ballet dancer who had left Reunion Island for Australia and came back a few years later with a little boy and also with Calvin, the guy we definitely needed here. Je suis très fier de vous présenter l’art de Calvin TRACE, boss de Black Bart’s gravure custom. Un pote m’avait bien dit qu’un Aussie venait de débarquer pour graver nos destriers. Je ne connais pas grand monde capable de le faire à la Réunion, et surtout pas dans notre esprit Kustom Kultur. Et puis l’idée de reparler enfin anglais est toujours un plaisir pour moi (même si c’est souvent une torture pour mes malheureuses victimes Anglophones, le temps que ma grammaire se remette en place, sur fond d’accent de bouffeur de grenouilles et d’escargots. / I am so proud to introduce you to the art of Calvin TRACE, the boss of Black Bart’s Custom Engraving. I have been told by a friend that we had a new friend of custom culture recently arrived in Reunion Island, straight from Australia. We don’t have so many people with skills and technique to engrave our bikes here. And the idea of speaking English again is always a pleasure (even if it means a torture for my English-speaking friends). J’ai donc contacté Calvin sur sa page FB et le lendemain, j’ai démarré ce bon vieux Storm Cruiser, avec un sourire tranche papaye et le nez au vent, traçant gentiment ma route ensoleillée vers le Zoli Chemin Ilet à Quinquina. J’ai vu la bête mécanique garée derrière le portail, le GSX de Calvin, et j’ai su que c’était là. / So I contacted Calvin on his FB page and we met just the day after. I was tired because of work and of my kids barking around me like silly young dogs. To get the old Storm Cruiser started was a real pleasure and suddenly, instantly, I felt free. I had a nice shinny ride to the typically French creole road called “Chemin de l’Ilet à Quinquina” and then I stopped when I saw an awesome dark motorcycle parked behind the fence. I knew it was there. Mon hôte est venu à ma rencontre pour me saluer de manière fort affable, ainsi que sa charmante épouse, Eva, et son adorable blondinet de 2 ans, fièrement juché sur une moto en plastoc à pédales (le petit, pas Calvin). Calvin a observé ma drôle de bécane, surtout pour relever le grand nombre de pieces noires, ou brutes, mais toutes lisses et facile à graver, que le Dieu Yamaha Italia a eu le génie autrefois de déposer sur ce solide chassis. En fait, Aude-Emmanuelle avait déjà rencontré Eva, il y a quelques années. Nous décidâmes de ne parler que la langue de Mad Max, car Cal n’est pas vraiment au top avec celle de Molières et de De Funès. Très vite, je me suis retrouvé avec une bière fraîchement sortie du frigo attenant à l’atelier du maître : un container aménagé comme la sallle de jeu de mes rêves, avec des outils, des étagères gavées de collectors, des armés, des stickers de pin up et une grande télé diffusant des images de muscle bikes des 80’s. On a causé motos et surf et le temps a filé très vite. / Calvin came to have a quick look at my funny orange bike. “So many parts to engrave” he thought at the moment. I met his charming wife and kid, smiling and welcoming. Aude-Emmanuelle told me that she already knew Eva, before she left for Australia. But we decided to speak English, and to have a fresh beer from the cool fridge of Calvin’s workshop. I immediately felt in love with this magical place installed in the container where the couple had formerly packed all their stuff for the travel to Reunion. Sans compter la superbe voiture trouvée dans le bush à l’état d’épave, entièrement retapée à la maison, et ramenée sur l’Ile de la Réunion ! La première voiture australienne, depuis 1948, celle-ci étant le modèle de 53. Et je ne vous parle pas des cannes à pêches, des harpons, et de la meule qui tue, enfin un vrai rat à la Run ! Mais je m’emballe. Il faut avant tout causer artisanat, car vous brûlez d’impatience de savoir comment personnaliser encore un peu plus votre chérie en la tatouant pour de bon (votre moto, hein). / And what a stuff have we got there! An antic car, and also and awesome and brutal Japanese bike! But let’s talk about Calvin’s work first. Calvin m’expliqua qu’à l’école il était toujours au fond à dessiner. Ensuite, il a fait plein de boulots. Ce type sait tout faire de ses mains. Et il ne se la pète pas, et ça c’est cool. J’ai bien aimé son air étonné quand nous lui avons expliqué que fixer un étui à fusil sur sa meule ne faciliterait pas l’obtention de la carte grise. « Oui, mais quand même, un bon fusil, au cas où… ». Comme sa femme entraîne de futures championnes de danse, la gravure est un art patient qui lui permet de bosser tard le soir, de garder un contact avec la moto et d’élever son gamin le jour. /He told me that, as a pupil, he was always hiding in the back of the classroom, drawing pictures all the time. Now he can tattoo metallic bodies, and that’s cool, because he is able to work at night and to raise his young son during the day, when Eva is at work, training ballet future little stars. Vous pouvez lui amener le dessin de vos rêves, et le support qui va avec. Il vous rend la pièce gravée dans les deux ou trois jours. Pour les prix, il faut voir avec lui, mais ce ne sera jamais plus de 300 boules pour un travail d’orfèvre qui ne compte pas ses heures. « Il est impossible de me faire payer en heures de travail, m’expliqua-t-il. Parfois, je m’amuse tant que je passe 10 heures de plus que prévu. Je ne peux le répercuter sur le prix. Et puis tu as des gamins qui veulent personnaliser le carter de leur 50cc dans le quartier. Je ne peux décemment pas leur tirer plus qu’un billet de 50 alors qu’ils n’ont pas toujours l’argent pour l’essence. » Une telle philosophie va droit au cœur de votre serviteur mes amis, vous vous en doutez bien ! Sans compter l’aspect antivol assez dissuasif et aussi la possibilité de dissimuler de vieilles éraflures liées à des chutes ou à des chocs. /So you can ask Calvin to engrave anything you want on anything you wanna keep out from robberies or on anything you want to become unique and exclusively yours: bikes parts, cars, glass,…anything, except your mother-in-law! He will study the project with you. Mais il y a plein de surpises chez Calvin : la GSX maintenant !!! « THE ACCURSED PEARL » : Au début, je voulais faire un post à part pour la GSX 1100 de Calvin. Un pur jouet issu des glorieuses années où les dieux japonais rivalisèrent de créativité et de bestialité. Mais je me suis aperçu, en retravaillant les photos, que c’était un super modèle d’expo pour vous montrer son travail. Ensuite, gardez à l’esprit que ce style tatouage traditionnel marine très à la mode en ce moment sur les bras et les prépas hipsters n’est qu’un aspect de son talent. Il peut faire tout les styles que vous voulez. /First, I intended to write a special post about Calvin’s bike, but I realized that it would be a great example of what he can do. This GSX 1100 from 1982 (god bless this decade for so many marvelous Japanese bikes!) is engraved in a traditional navy tattoo style. But Calvin can engrave any style for you. Cette moto était un superbe café racer, mais il s’ennuyait et voulait encore la modifier. Au début il voulait les soudures d’un avion de chasse, et puis cela a vite dégénéré en rat. Mais bon, c’est quand même un rat de luxe avec son passé racé, ses 4 K&N soigneusement alignés et un grand soin dans les détails luxuriants du thème pirate de la gravure. Pour les curieux, il faut savoir que peu de rats circulent à la Réunion. Cela fait un moment que j’en aurais un, si j’avais la place et l’argent (je ferai la quête au prochain apéro pour mon futur projet, 50 euros la bière, à votre bon cœur M’sieurs Dames !). Croyez-moi, c’est la future tendance après la mort du hipster barbu ! Et c’est pas cher. Une vieille carne sur le Bon Coin avec un gros moteur, de la bombe noir mat. Moi je vous arrange ça très vite, et après y a plus qu’à laisser rouiller un peu dans la cour ! Ce genre très couru dans les pays anglo saxons suit 3 tendances : le rat trash et garbage où vous roulez sur une poubelle remixée avec un vieil arbre de Noël, le rat survivaliste tendance Mad Max (ça, ce serait l’évolution naturelle de mon XJR qui de Corsair deviendrait un vieux Cross Air), et enfin, le petit dernier, le rat fighter, des bécanes ultra épurées mais plus récentes, plus technologiques et plus clean, genre Predator, en noir mat, bien sûr. Au boulot les aminches ! Il y a aussi un projet de side bien trash et impossible à homologuer, mais on s’en fiche pas mal, car c’est trop jubilatoire : Enfin, le Fameux Questionnaire de chez Clamotorcycles.com, le Blog qui sue sang et eaux pour les motards de caractère de la France, du Monde, de la Run et du Japon. /And now…The famous Claymotocycles QUIZZ! Années de conduite : depuis mes 16 ans. /Years of riding: since I was 16 years old… Bécanes passées et présentes: Oh la la ! Plein! Trop! Je ne peux me rappeler. Ma Honda XL en premier, puis un Sportster de 72, plein de dirt bikes parce que j’étais cow boy à moto dans le désert. GPZ, CBR, j’ai tout piloté. Ma GSX… /Former and present bikes: a lot !!! I just can’t remember: the first was an Honda Xl I customized, HD Sportster 72, GPZ, CBR, many dirt bikes most of the time because I used to drive cows on a motorbike,. Many other bikes, and now my GSX 1100 82. Ma moto préférée: toutes. Il me les faut toutes. /My favorite bike: All of them. I love my bike. I don’t have a favorite bike as I always want to change it and then there is another one I have just seen and I want it to. Pourquoi la moto : parce que j’ai horreur de marcher, et parce qu emamère m’a dit qu’un jour je rentrerais mort à la maison. /Why do I ride: Because I hate walking. My mother told me I would come home dead! Ma plus belle histoire de moto: Une longue histoire qui a fini avec ma meule plantée dans un arbre à 300 km de toute civilisation /My favorite story about bikes: It is a long story. I had myself in a tree, 300 km away from town. Ma pire expérience : quand les policiers m’ont obligé à ôter mes fringues en public pour vérifier si j’étais dans un MC. Mon père et mes oncles en étaient, mais pas moi. En Australie, les droits de l’homme ne s’appliquent plus à toi si la police découvre que tu es membre d’un club 1%. C’est très dur, très sévère. /My worst experience as a biker: I was stripped by policemen. They had me to put my t- shirt off in order to see my tattoos, in case...
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